Les bonnes raisons de changer de métier

La routine métro-boulot-dodo ne devrait pas être aussi lourde à porter si vous faites un métier qui vous inspire. On vous a toujours répété qu’il était crucial de choisir un travail qui vous plaît, car c’est ce qui va rythmer votre quotidien pendant plusieurs dizaines d’années. Mais confronter à la nécessité de gagner votre vie, vous avez pris ce qui se présentait, et vous voilà dans un engrenage que vous ne contrôlez pas. Là, c’est le bon moment de changer, d’opter pour une reconversion professionnelle. La première bonne raison est l’épanouissement personnel. Mais vous n’avez pas besoin d’être aussi radical pour changer de métier. Si vous constatez que l’entreprise qui vous emploie n’utilise pas correctement vos facultés, partez et briguez un poste plus gradé. Une autre entreprise pourra déceler ce que l’habitude a caché aux yeux de votre futur ancien employeur.

Comment changer de métier ?

Même si ça ne semble pas très correct, vous pouvez suivre une formation continue sur le domaine qui vous intéresse, tout en continuant votre travail actuel. Cela vous assurera une certaine stabilité, car vous aurez au moins un certificat à présenter lors de vos démarches d’embauche. Tout moyen pour éviter le moment de flottement qui engendre les doutes sur la justesse concernant sa décision est bon à prendre. Cette façon de faire vous recentrera également sur vos réelles envies. Cette phase différenciera la lassitude passagère, qui sera résolue par un peu de vacances, du réel et constant besoin de changement. Vous pouvez aussi reprendre les études que vous avez dû interrompre. L’obtention d’un diplôme universitaire vous assurera un plus haut poste que celui que vous occupiez. En attendant, il faudra se serrer un peu la ceinture.

La nécessité de permettre à tous de suivre une formation

Le droit à l’enseignement est un droit garanti par le droit international. Chaque enfant a le droit de suivre un enseignement de base, et chaque pays a le devoir de mettre en place des structures pour permettre la pleine réalisation de ce droit. De la même manière, chaque personne devrait avoir accès à une formation académique ou professionnelle. Le droit au travail peut être relié de biens de manière au droit à la vie. Par ailleurs la nécessité de travailler pousse les clandestins à accepter tout ce qui se présente. Ils acceptent tout genre de travail pour des salaires minimums et dans des conditions misérables. Mais dire qu’ils volent le travail des autochtones est un peu exagéré. De par leur situation clandestine, ils ne peuvent que se contenter de travail de subalterne, sans contrat de travail, car ils sont sans papiers.

Les métiers ouverts aux étrangers

Pour les immigrants qui sont en situation clandestine, et même pour les étrangers en général, les emplois restent limités. Le domaine du bâtiment était il n’y a pas si longtemps, le plus privilégié par les étrangers. On y a toujours besoin de main d’œuvre. Mais il y a aussi certains métiers qui sont boudés par les autochtones, notamment les métiers de télévente et de téléconseillers. Les métiers de l’artisanat comme l’ameublement de bois restent ouverts aux étrangers. Bref ce sont les métiers qui nécessitent de la main-d’œuvre, et qui demandent plus de savoir-faire que de paperasses qui sont les plus avantageux.

Plus de possibilités d’avancement professionnel

La recherche a montré qu’une formation supplémentaire a un impact positif sur les possibilités d’emploi d’une personne. L’acquisition de nouvelles compétences peut élargir les possibilités d’avancement professionnel et offrir des choix de carrière supplémentaires. Il semblerait également que la formation professionnelle puisse contribuer à réduire le chômage et à protéger les personnes contre le chômage.

Niveaux de revenus plus élevés

Les études montrent généralement que les individus qui cherchent une formation supplémentaire reçoivent des salaires plus élevés que leurs homologues. Selon des études menées aux Pays-Bas, le personnel suivant une formation en cours de carrière gagne 3,3% à 15,7% de plus que les autres. Cet avantage continue à être présent tout au long de leur carrière.

Augmentation de la satisfaction au travail

Les travailleurs qui suivent une formation avancée se sentent généralement plus satisfaits de ce qu’ils font. En fait, les faits montrent que les effets de la formation sur la satisfaction au travail augmentent avec le nombre de jours de formation, mais à un rythme décroissant. Une des raisons est que la formation permet aux personnes d’élever leurs compétences au niveau que leur travail exige d’elles. Les résultats empiriques ont montré que cela avait un impact significatif sur le sentiment de satisfaction professionnelle.